Le dossier Steve Amoussou comme nous n’avons jamais cessé de le dire n’a pas encore livré tous ses secrets. Ce mardi 3 septembre 2024, un procès inattendu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme(Criet). Les ravisseurs de Steve Amoussou ont été de façon inattendue présentés et jugés. « Madame la présidente, le Ministère Public poursuit les prévenus devant votre Cour pour des faits « d’arrestation illégale de personnes “… », a déclaré le procureur spécial Mario Metonou qui, il y a quelques jours a mis sous mandat de dépôt Steve Amoussou pour des faits qui n’ont aucun rapport avec une affaire d’escroquerie. Alors qu’à la barre ce mardi, les prévenus (les ravisseurs de Steve Amoussou) parlent d’affaire d’argent ( 10 millions de francs Cfa) entre Steve et un certain Marcellin Ayi et que ce dernier serait le commanditaire de cette opération depuis l’Indonésie son pays de résidence. En clair on veut faire croire donc que le gouvernement n’en est pour rien et du coup tenter de brouiller les pistes des enquêteurs togolais qui minutieusement collectent et documentent tous les éléments nécessaires aux fins d’un bon procès aux auteurs de cet acte crapuleux et honteux. Le Bénin continue de s’illustrer dans les mauvaises pratiques en matière de droit international. Et ce procès vient d’ailleurs relancer le débat avec une série d’interrogations auxquelles le procureur spécial devra éclairer l’opinion publique.
Questions
Sur quelle base le procureur spécial Mario Metonou avait reçu et mis sous mandat de dépôt Steve Amoussou?
Que deviennent alors les chefs d’accusation contre Steve Amoussou ?
Pourquoi n’a -t-il pas fait la procédure pour remettre les prévenus à la justice togolaise comme l’exigent les closes de la coopération judiciaire?
Quel est dès l’instant T le sort de Steve Amoussou accusé pour: harcèlement par voie électronique, initiation et publication de fausses nouvelles et puis incitation directe à la rébellion?
Dans les heures à venir les béninois attendent des explications du procureur spécial de la Criet. Car procès ne repose sur aucune base juridique. La justice béninoise se fourvoie et jette de l’opprobre sur le Bénin jadis quartier latin de l’Afrique. La rupture le grand responsable de cette pourriture.
F.A.