Déjà plus d’une semaine que le chroniqueur béninois Frère Hounvi de son vrai nom Steeve Amoussou a été enlevé dans les rues de Lomé où il vivait depuis quelques années et conduit nuitamment à Cotonou par des individus jusque là non identifiés. Cette arrestation sur le territoire d’un pays étranger continue de susciter des interrogations sur les conditions d’incursion de ces individus dans la capitale togolaise sans se faire repérer par les ses de renseignement du Togo. Enlevé un individu sur un territoire étranger sans coopération judiciaire est un acte criminel ne cessent de dénoncer hommes de droit et acteurs politiques. Mais depuis le 12 août dernier date d’enlèvement de l’opposant qui sensé être sous la protection du Hcr, en tant que réfugié, un silence assourdissant caractérise les autorités togolaises. Pas de condamnation par voie de presse de cet acte qui sous d’autres cieux serait considéré comme une déclaration de guerre contre le Togo. Pas de moindre information sur les démarches administratives et diplomatique faire la lumière sur ce rapt digne d’un film policier. Les ravisseurs de Frère Hounvi ont-ils bénéficié des complices en terre togolaise? Si oui, à quel niveau? Les personnes impliquées ont-elles été identifiées? Quel serait leur sort? Voilà autant de questions auxquelles les béninois voire les togolais attendent des explications.
De son côté, le Haut commissariat aux réfugiés (Hcr) également un silence très inquiétant qui ne s’explique et qui ne met pas à l’abri les réfugiés sur le sol togolais.
F. A