Ce lundi, Steeve Amoussou dit Frère Hounvi était annoncé à la Criet devant le procureur spécial. À cet effet, l’opposition a appelé à la mobilisation générale pour un soutien sans faille à l’activiste politique et chroniqueur crapuleusement à Lomé au Togo, il y a une semaine. Très tôt ce lundi matin, les députés démocrates, les membres du bureau national du parti, les membres du bureau du parti Mpl et d’autres militants de l’opposition ont répondu présents devant la Criet. Malgré la horde de policiers déployés ce matin devant la Criet, ces opposants ont pu marquer leur périmètre.
Mais l’attente aura été longue car la rupture s’est rétractée et a reporté la présentation de Steve Amoussou au procureur spécial de la Criet.
De la mobilisation…
Depuis hier, les Klébés de la rupture se donnent à cœur joie de ridiculiser l’opposition sous prétexte que son appel à la mobilisation a été boycotté par le peuple. Comme quoi, le peuple est plutôt du côté de l’oppresseur qui utilise la force publique pour la répression ou l’utilise pour semer la peur. Aussitôt l’appel lancé dimanche, les commis du régime de la rupture, se sont mis à la tâche rappelant que la police serait dans son droit de réprimer tout attroupement non autorisé. Une manière de semer la peur comme à leur habitude. Mais peine perdue, car les responsables politiques de l’opposition étaient présents. Ils ont occupé leur espace. Ils étaient tous face aux forces de l’ordre.
Faut-il le rappeler, les commis de la rupture ont simplement la mémoire très courte s’agissant de mobilisation ou de marche dans ce pays. Entre 2013 et 2015, « le mercredi rouge » de Djogbénou est sa clique mobilisait combien de personnes? Les photos existent et circulent encore. Certains soutiens de la rupture qui critiquent l’opposition aujourd’hui étaient encore au biberon de Yayi Boni. Etant des « régimistes » à vie ce sont eux qui se moquent éperdument de l’opposition à Patrice Talon. Qu’à cela ne tienne. La mobilisation de ce lundi n’est pas à comparer à celui des pseudos démocrates d’hier devenus bourreaux des béninois une fois portés au pouvoir.
Hier lundi, les hauts responsables des partis de l’opposition étaient au rendez-vous. La quasi totalité des députés de l’opposition étaient présents. Et cette présence a sans doute obligé la rupture à se rétracter prétextant des enquêtes qui seraient encore en cours.
A.D.
