Enlèvement de Frère Hounvi à Lomé : « Certains diront que Patrice Talon n’est pas Macky Sall, mais…il ne peut-être que José Eduardo Dos Santos… », Denis Hodonou

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L’enlèvement crapuleux de Frère Hounvi à Lomé, capitale du Togo continue de susciter des réactions d’indignation des béninois. Dans un post qui a fait le tour de la toile, Denis Hodonou, homme d’affaires et journaliste, a fustigé cet acte crapuleux d’un gouvernement qui se veut être démocratique. Il appelle Patrice Talon à la flexibilité afin d’avoir l’indulgence de son peuple une fois descendu du pouvoir en 2026. Il invite le gouvernement togolais à protester contre ce kidnapping. Lisez son post.

« Maître Baparapé à l’obligation d’entamer une procédure judiciaire pour enlèvement contre les quatre kidnappeurs de Steve Amoussou alias « frère Hounvi »

Avec les déclarations faites par Me Aboubakar Baparapé relatives à la manière dont Steve Amoussou, alias « Frère Hounvi » a été enlevé, aucun démocrate digne de nom ne peut accepter cette manière cavalière d’arrêter un citoyen. Toutes les associations de presse doivent monter au créneau, de même que toutes les organisations internationales des droits de l’homme. La justice doit se déclarer incompétente pour vice de forme et le gouvernement togolais doit vivement protester auprès du gouvernement béninois, pour l’enlèvement du journaliste « Frère Hounvi » sur son territoire.

Lorsqu’en son temps, Boni Yayi, alors président de la République, avait envoyé les éléments de sa garde pour arrêter Patrice Talon, nous avions tous élevés de vives protestations contre cette façon de faire de l’ancien Président. L’arrestation d’un citoyen dans notre démocratie doit répondre à des règles de droit.

Avec tout ce qui se dit sur C8 et LCI tous les jours sur Macron et son gouvernement, Pascal Praud et ses chroniqueurs n’ont pas été kidnappés comme l’a été « frère Hounvi » qui est libre de donner la ligne directrice qu’il veut à sa chronique, dès lors qu’il détient les preuves de ces dénonciations. Et d’ailleurs ces critiques devaient permettre aux dirigeants actuels de se corriger. En matière de délit de presse, il y a la loi. Me Baparapé doit entamer une procédure contre les quatre individus qui ont procédé à l’enlèvement du chroniqueur. Dieu a voulu qu’il ne meurt pas comme Dangnivo, dont l’affaire n’a toujours pas finie d’être jugée à ce jour.

Les lois de la nature sont infaillibles

Bien sûr que Joel Aïvo et Reckya Madougou peuvent demain, si telle est la volonté divine, occuper le poste de garde des Sceaux, après 2026. Rien n’est impossible à Mère Nature. L’exemple sénégalais est là pour nous le rappeler. Du moment que « Frère Hounvi » n’a pas volé ou tué quelqu’un, on ne peut pas l’arrêter, comme il l’a été. La loi au Bénin est contre ça.  Certains diront que Patrice Talon n’est pas Macky Sall, mais je leur répondrai que s’il ne l’ai pas, il ne peut-être que José Eduardo Dos Santos qui s’est choisi lui même son dauphin, João Lourenço, l’actuel président de l’Angola. Mais on connaît la suite. L’ancien président n’est plus de ce monde, et sa famille à toutes les difficultés terrestres en ce moment.

Le président actuel doit avoir à l’esprit que son mandat finissant doit l’amener à plus de flexibilité envers ses compatriotes, s’il souhaite bénéficier de leur indulgence demain. Lorsque les journaux écrivaient négativement sur Mathieu Kerekou, il avait publiquement répondu un jour: « Je ne vais poursuivre personne. Si cela peut les aider à mieux vendre leur papier, tant mieux ». Il a paisiblement terminé sa vie chez lui. Même si certains aventuriers ont voulu lui chercher des poux après son départ en 2006, ils ont tôt fait de raccrocher, ayant vite compris que les militaires béninois ne seront jamais d’accord avec leur dessein funeste.

Le Bénin sera et demeurera toujours une démocratie et non le Goulag.

Denis HODONOU

« Tam-Tam, le véritable Père de la démocratie béninoise ». Ainsi, m’appelait Mathieu Kerekou. ».

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