Bénin/Enlèvement de Hounvi dans les rues de Lomé: Talon ne donne-t-il pas raison à Tiani et Traoré ?

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Benin's President Patrice Talon attends on June 4, 2016 in Dakar, Senegal, the Economic Community of West African State (ECOWAS)'s 49th session aimed at appointing the organisation's new president. / AFP PHOTO / SEYLLOU

Le sujet d’actualité au Bénin et au Togo depuis le mardi 13 août 2024, c’est cet acte crapuleux d’enlèvement d’un individu sensé être sous la protection internationale. Frère Hounvi, le chroniqueur béninois a été enlevé dans la nuit du lundi dans les rues de Lomé en terre togolaise où il résidait par des agents béninois sans demander la collaboration ni de la police, ni de l’armée, encore moins de la justice togolaise. Il s’agit là d’un acte crapuleux qui viole les dispositions internationales. Toute situation qui est susceptible de faire réagir le Togo dans les jours à venir. Car le Bénin, par cet acte ignoble a violé le territoire togolais. Et les autorités de ce pays peuvent considérer comme une déclaration de guerre cet acte perpétré dans la méconnaissance totale des règles du bon voisinage. Par cet acte, Patrice Talon apporte de l’eau au moulin des présidents nigérien et burkinabé qui continuent de dire que le Bénin abrite des bases ou forme des terroristes pour déstabiliser leur pays. L’enlèvement de Steve Amoussou est digne d’un polar. Le Bénin se révèle sans doute aujourd’hui comme un État voyou. Un Etat qui foule aux pieds les règles élémentaires du bon voisinage. Lomé, sans doute ne se laissera pas faire si facilement. Les autorités togolaises réagiront. Mais de quelle manière? Difficile de le dire. Il chose est certaine, une nouvelle broutille est à l’horizon entre les deux pays. Le Bénin continue par ses actes honteux de s’isoler dans la sous-région. Car tous les pays limitrophes prendront des dispositions pour éviter que le Bénin vienne troubler l’ordre public chez eux. Avec la scène du lundi nuit, tout peut venir du Bénin et à tout moment pourvu que cela arrange le locataire de la Marina. Et c’est les béninois qui en souffriront sans pouvoir rien faire.

F. A

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