En début du mois de juillet 2024, l’Agence EcoFin a rendu public le classement des ports africains selon leur performance et ceci au titre de l’année 2023. Le port de Tanger Med du Maroc est classé premier port le plus performant en Afrique suivi du port égyptien Port-Saïd. Dans les 52 ports africains classés par ordre de performance, le port autonome de Cotonou vient à la 50ème place juste avant les ports Ngoura et Cape Town de l’Afrique du Sud. Les ports des pays voisins au Bénin tels que Onne et Lagos du Nigeria, et Lomé au Togo occupent respectivement la 19ème, 20ème et 23ème position dans le classement.
Sur le plan mondial, le port de Cotonou occupe la 401ème place dans le classement alors que le port de Lomé se positionne à la 319 ème place. Pourtant en 2021, le port de Cotonou était classé 32 ème talonné par le Togo qui occupait la 33 ème position au plan africain. Aujourd’hui malgré les réformes de Patrice Talon, le port de Cotonou est relégué parmi les trois derniers port du continent. Une vérité qui rattrape Patrice Talon et ses pseudo-reformes. Il s’agit là d’une déculottée pour le chantre de la rupture, l’homme des réformes qui ne tiennent pas compte des intérêts du peuple. Patrice Talon a chassé depuis 2018, les cadres béninois pour confier la direction du port aux expatriés qui tiennent tous les postes clé. Et le résultat est là. Jamais le port de Cotonou n’a été aussi ridicule depuis des décennies. Pour l’intérêt du peuple béninois, Patrice Talon doit laisser tomber son égo et chasser de la tête du port de Cotonou, ces expatriés payés à plusieurs millions de francs par mois et sans résultat. Le port de Cotonou poumon de l’économie nationale est en agonie. Par conséquent, l’économie béninoise est en difficulté et ceci contrairement à ce que les griots de la rupture tentent vainement de faire croire. Aujourd’hui, il est un secret de polichinelle que le port de Cotonou est à l’arrêt du fait de la crise diplomatique entre le Bénin et les pays du Sahel en l’occurrence le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Ces trois pays sont les grands utilisateurs du port de Cotonou.
On ne le dira jamais assez. Les réformes de Talon ne visent pas le bien être du peuple béninois. Et les exemples sont légions en dehors du cas du port de Cotonou, on peut citer la Sbee, l’Anip, où les réformes apportées alourdissent la procédure aux populations dans l’obtention des pièces élémentaires. Or quand on parle de réformes, c’est dans le souci d’un mieux être pour la population. Patrice Talon a le dos au mur. Qu’il accepte de se regarder dans le miroir et de se remettre en cause. Le Bénin reste un Etat et non une entreprise privée.
F.A.
