Dès sa prise de pouvoir en 2016, au détour une émission télévisée, Patrice Talon a révélé aux béninois que le régime de Boni Yayi a mobilisé plus de mille milliards pour la réalisation des infrastructures. Selon lui, il ne sert à rien de mobiliser aurant de ressources alors que le peuple ne mange pas à sa faim. Patrice Talon disait que « pour rouler il faut avoir les moyens pour acheter une voiture…, il faut produire avant de transporter sur la route…, amener des milliers de personnes à vivre plutôt que des milliers de personnes dans le chômage et la pauvreté et des routes partout ». Voila qui est bien dit en 2016. Mais le préfet de l’Atlantique, un commis de la rupture dans son soit disant réplique à son Éminence Monseigneur Antoine Ganyé déclare: « Le cadre de vie, c’est le fondement même de l’être humain avant d’être celui du développement sociétal », propos rapporté par nos confrères de Banouto. Plus loin, il dira: »la recherche constante de l’amélioration du cadre de vie est bien l’épine dorsale ». Par ces propos, le préfet Codjia contredit Patrice Talon qui en 2016 disait quand on a faim on ne peut pas s’acheter une voiture et rouler sur une route. Les béninois ont faim, mais Jean-Claude Codjia trouve par contre qu’il d’abord améliorer leur cadre de vie avant de leur donner à manger. C’est bien là le prototype « des partisans les plus griots et les plus soumis qui n’ont pas de contenu » comme les traite aisément le chantre de la rupture. Le préfet Codjia sur quelle planète pour ignorer que les béninois souffrent le martyr pour trouver un repas par jour. Il est sur quelle planète et ne sait pas que l’urgence aujourd’hui pour les béninois c’est d’arriver à acheter le maïs dont la mesure est à 500 ou 600 Fcfa, que l’essence coûte jusqu’à 1200f le litre dans des localitésdu Bénin? Il faut est un commis de la rupture pour penser que l’amélioration du cadre de vie procure le bien-être quand on n’a faim.
Jean Claude Codjia parle de quel peuple qui soutiendrait les réalisations? Ce peuple achète-il son maïs, son huile, son piment… bref ce peuple fait ses emplettes dans quel marché et ne subit pas la cherté des produitsde grande consommation?
Le partisans de Patrice Talon doivent arrêter de lui mentir. Le peuple a faim et n’a rien a siré avec asphaltage. L’urgence c’est de faire baisser les coûts des denrées de première nécessité sur le marché.
On parle d’asphaltage alors que des milliers de fonctionnaires ont garé leur voiture, on empêche les usagers de rouler dans la quiétude sous prétexte que ceux-ci font entrave au code la route. Alors, les routes serviront à quoi quand on sait que sous la rupture c’est la galère.
Le régime de la rupture a fait plus de chômeurs que tous les régimes cumulés depuis 1960. Le régime de Patrice Talon a accentué la pauvreté au Bénin que nul autre pareil. Des commerces saccagés dans les déguerpissements sauvages, des producteurs malmenés, des sociétés d’Etat privatisées sans plan social, des taxes et autres réformes qui complique la vie aux béninois. Sous Patrice Talon, l’emploi est précisé. Jamais le Bénin n’a connu un texte qui détruit les emplois si ce n’est la loi Talon sur l’embauche. Pendant que dans tous les pays du monde, les gouvernements travaillent à faire reculer le chômage et préserver les emplois, le gouvernement de Patrice Talon se réjouit de rendre précaire le marché de l’emploi au Bénin et s’en félicite même dans les grands rendez-vous à l’international.
Jean-Claude Codjia est passé à côté de l’éssentiel et il est très mal placé pour prétendre répondre à Monseigneur Antoine Ganyè qui s’est ce qu’il dit sans parti pris.
Abdoul Dramane