La vie coûte chère au Bénin et très chère. Les produits de grande consommation ( le maïs, le gari, le riz, le haricot…) coûtent les yeux de la tête aux Béninois. Par deux grandes marches les centrales syndicales ont fait savoir au gouvernement leur ras-le -bol. Mais en réponse au cris de cœur des béninois qui souffrent le martyr pour joindre les deux bouts, le gouvernement en panne d’inspiration et incapable d’apporter une solution soutenue et durable au coup de la vie qui ne cesse de s’envoler, entreprend au frais du contribuable et les moyens de l’Etat, une tournée dite de rééditions pour expliquer aux béninois pourquoi ils ont faim. Il s’agit là de la diversion et du gaspillage des ressources de l’État qui auraient pu servir à subventionner les denrées alimentaires, comme le faisait le régime de Boni Yayi sous le couvert de l’Onasa. Cette tournée va-t-elle fait baisser les prix au marché? Les réalisations dont vont parler les ministres, députes et autres griots de la mouvance donnent-elles à manger aux béninois ? Quand on a faim peut-on sortir sa moto ou sa voiture et rouler sur une route ou peut-on aller visiter une statue ? Patrice a la réponse à toutes ses interrogations depuis 2016. Pourtant il envoie ses sbires faire du folklore devant les populations qui attendent des actes concrets du gouvernement pour atténuer les effets de cette crise.
F.A.