Le jeudi 27 juin, la plénière de l’Assemblée nationale a connu du projet de loi portant loi organique du Conseil économique et social. Un « texte mauvais », selon Eric Houndété, le numéro 2 du parti de l’opposition Les Démocrates. Dans un langage franc, le député de l’opposition a dénoncé la volonté de la rupture de « transformer le Conseil économique et social en une institution de klébétude ». Car dans le nouveau texte, on charge le Conseil économique et social d’aller vulgariser les lois votées par le Parlement et les décisions prises par le gouvernement. Eric Houndété dira alors que ce n’est pas le rôle de cette institution. Cette loi organique viole la constitution dira-t-il. Par ailleurs, il est dit dans ce texte qu’avant de voter une loi au Parlement, le Conseil économique et social va dorénavant plancher sur celle-ci. Ce que le député dénonce au nom de son groupe, car c’est une manière de modifier non seulement la constitution mais aussi le règlement intérieur de l’Assemblée nationale. Eric Houndété n’est pas allé du dos de la cuillère pour fustiger l’absence des travailleurs au sein du Conseil économique et social. L’absence de ceux qui contribuent à l’économie déséquilibre le débat a fait savoir l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale.
F.A.