Ce jeudi 20 juin 2024, les députés ont écouté le gouvernement sur un certain nombre de sujets à la suite d’une série de questions des députés de l’opposition à l’exécutif. Au nombre des questions débattues, le dépouillement de la ville de Porto-Novo, capitale du Bénin de certains services et institutions qui y étaient précédemment installées. La question émanant du député de l’opposition Radji a fait l’objet d’une réponse de la part du Gouvernement qui s’est défendu et comme d’habitude s’est vanté d’avoir fait ce que d’autres n’ont pas fait. Dans les débats, les soutiens du gouvernement Assan Séibou, Cécile Ahoumenou et Orden Alladatin sont allés de coq à l’âne pour montrer que personne n’a fait autant que Patrice Talon pour la ville de Porto-Novo. Le coup de grâce de la bêtise viendra du comédien Orden Alladatin qui traite des voix critiques de sans honte, car pour lui, tous les béninois devraient dire « félicitations à Patrice Talon » au lieu de le critiquer. Orden Alladatin qui est passé de la société civile à la politique et de défenseur hier de la liberté d’expression et de manifestation et de démocratie, au soutien inconditionnel d’un régime autocratique, prédateur des libertés, ira plus loin. Pour lui, » si les béninois ont faim, c’est à cause des 20 milliards du siège de l’Assemblée nationale », en construction avant le régime de la rupture et qui fait l’objet de destruction par le gouvernement malgré les contre-expertises attestant que le bâtiment ne souffre d’aucune insuffisance. Pour Patrice Talon a décidé de le raser puisqu’il faut montrer que Yayi Boni est mauvais.
Les soutiens de Patrice Talon continuent de chercher vainement les causes de la cherté de la vie au Bénin. Après Djogbenou qui a indiqué que ce sont les poulets qui mangent tout le maïs produit au Bénin, aujourd’hui, c’est l’échec de la construction du siège de l’Assemblée nationale qui en est la cause. La preuve donc que les rupturiens sont dans la débandade face à l’incapacité du gouvernement d’apporter une reponse adéquate à la flambée des prix des produits de grande consommation. Ils cherchent chaque jour à trouver maladroitement un bouc émissaire tout désigné pour justifier l’incapacité de la rupture à gérer la crise qui frappe de plein fouet les béninois. Simplement triste.
F.A
