Le ministre des finances lors d’une de ses interventions médiatiques a déclaré que le régime de Talon a procédé à l’augmentation de salaire des agents de l’Etat la plus forte de l’histoire de notre pays. Selon le ministre des finances, les salaires les plus bas ont connu plus de 40% d’augmentation. Mais très vite des voix se sont levées pour apporter les preuves que cette déclaration est mensongère. Avec des pourcentages connus des bénéficiaires, il a été démontré que le ministre des finances Romuald Wadagni a une fois en menti aux béninois. La plus forte augmentation des salaires date selon nos sources de la gouvernance Yayi et se présente comme suit:
I- Taux d’augmentation des salaires sous le Président Yayi.
1)- Les personnels non enseignants de l’Etat ont eu une augmentation de salaire de 43% . Ce taux de 43% les accompagne à la retraite.
2)- Les enseignants du primaire et du secondaire ont eu une augmentation de 68%. Ce taux les accompagne à la retraite
3)- Les maîtres-assistants des universités ont une augmentation de 165%. Ce taux les accompagne à la retraite
4)- Les maîtres de conférence des universités ont une augmentation de 198%. Ce taux les accompagne à la retraite
5)- Les professeurs titulaires des universités ont une augmentation de 218%. Ce taux les accompagne à la retraite.
II- Taux d’augmentation des salaires sous le Président Talon.
Sous le régime de Talon, dans sa déclaration, le ministre des finances a précisé que les salaires les plus bas ont eu une augmentation de plus de 40%. Il faut préciser que dans ce taux d’augmentation de plus de 40%, seul le taux de 3% les accompagne à la retraite.
Les autres catégories de salaires ont eu une augmentation de moins de 40% et c’est seulement le taux de 3% qui les accompagne à la retraite.
Certaines catégories de salaires n’ont eu que 3% d’augmentation
Au regard de ces chiffres, il se dégage donc que l’augmentation de salaires des agents de l’Etat la plus forte de l’histoire du pays est celle opérée par le régime du président Yayi. La rupture vient de s’illustrer une fois encore dans ses gros mensonges au sommet de l’Etat.
A. D.